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Le chemin des fées |
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Anfosso, Fabrice Edition : Nestiveqnen
2005, 304 pages
ISBN : 2-915653-16-X
18,50 € |
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Irlandais de pure souche, Rory O'Donnell aurait tout pour être heureux. Son père lui lègue sa boutique qui leur permettra de vivre correctement pendant le reste de sa vie. Une femme, Mary, l'aime et veut passer cette vie avec lui. Alors, pourquoi Rory est-il aussi mal ? Pourquoi se pose-t-il autant de question sur sa propre vie ? Il ne le sait, mais a peur de s'engager sur une voie qu'il regrettera par la suite. Alors, ne sachant que faire d'autre, il va s'engager dans la guerre contre les allemands. Parce que nous sommes en 1914, et la guerre fait rage. Anciens ennemis, aujourd'hui irlandais et anglais font front commun contre cet ennemi implacable. Dans une section composée pour beaucoup d'être féeriques, Rory va rencontrer un homme qui aura une grande place dans sa vie. Sam Tapleton n'est pas un homme comme les autres. Avec sa stature immense, il en impose et possède aussi une philosophie de la vie qui étonne et attire Rory. Seulement, dans les tranchées, la place laissée à la philosophie n'est pas très grande et les deux hommes vont apprendre ce qu'est l'amitié. La vraie. Celle pour laquelle on donnerait sa vie. Après avoir découvert Fabrice Anfosso il y a près de deux années maintenant avec , et après avoir discuté avec lui de ce qu'allait être ce nouveau roman, c'est avec beaucoup d'impatience que je me mis à le dévorer. Et j'avoue que mon attente fut amplement récompensée. Nous avons un personnage tout ce qu'il y a d'humain, avec ses doutes, ses colères, ses angoisses, mais aussi ses moments de joie d'enthousiasme. Bref, pas un personnage lisse comme on en trouve parfois dans les romans. Et puis, il faut bien dire que le duo formé par Rory et Sam a quelque chose de touchant. Et puis, au fil des pages, des réflexions nous traversent et nous laisse quelque chose en nous qui ne demande qu'à grandir. On s'interroge nous-même en même temps que Rory. Non pas parce que l'auteur le demande, mais plus parce qu'il le suggère. Et cette façon subtile d'amener la réflexion ne peut qu'être saluée. Même si, au final, on peut se retrouver angoissé par le résultat de ces mêmes réflexions. Faire un roman plus ou moins philosophique mais avec un rythme soutenu et de l'action très présente n'est pas un pari aisé. Fabrice l'a relevé avec brio. Bravo !
Ecrite par , le 16 Août 2005 à 11:08 dans la rubrique .
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