28 jours plus tard
		28 jours plus tard Acteurs principaux : Cellian Murphy, Naomie Harris, Brendan Gleeson

A Londres, de nos jours, un groupe d'individus attaque un laboratoire et trouve des singes enragés, enfermés dans des cages. Un membre du groupe se fait mordre.

28 jours plus tard, un homme se réveille dans un hopital désert. En sortant de l'établissement, il découvre Londres abandonnée. Notre héros ne va pas tarder à se rendre compte qu'un virus rendant l'homme aussi fou qu'anthropophage s'est répandu dans toute l'Angleterre. Ce virus est d'autant plus dangereux qu'une morsure suffit à propager la maladie. Notre homme n'a alors que deux objectifs : trouver des individus non malades et survivre.

Je suis un fan de Danny Boyle qui m'avait été révélé par le cultissime Trainspotting. Avec 28 jours plus tard, notre réalisateur s'attaque au film de zombies. La trame des classiques du genre, le Britannique la suit, en ne cachant nullement sa passion pour les œuvres de Georges Romero, La Nuit des morts-vivants,  Zombie et Le Jour des morts-vivants. Comme chez son illustre aîné, il s'agit là d'une histoire de créatures anthropophages réactualisée par le mode de la contamination. Ce film nous dépeint avant tout la rencontre et la confrontation des hommes au sein du chaos. L'ennemi n'y vient pas de l'extérieur mais de l'homme lui-même. Comme Romero, Danny Boyle démontre que la chute des humains n'est pas dû à l'agressivité des zombies mais plutôt au mode autodestructeur de l'homme qui est incapable de s'entendre face à une menace. Car, ce qu'il y a de pire, au fond, pour l'individu ce n'est pas de lutter contre un virus mais, contre les membres de sa propre espèce. Seul son amour des autres peut l'aider à survivre. Tel est le message de ce film.

Coté, réalisation, on retrouve la caméra halluciné du britannique, déjà révélé dans Trainspotting ou La plage.

28 jours plus tard est donc un film à ne pas manquer tout simplement parce que tout l'Art de ce réalisateur talentueux s'y reflète.