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Solaris - Numéro 152 (Automne 2004) |
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Solaris Edition : Les Publications Bénévoles des Littératures de l'Imaginaire du Québec Inc.
2004, 144 pages
7,95 $ |
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Le Solaris 152 est disponible depuis déjà quelques mois. Si ce nest déjà chose faite, je ne saurai trop vous conseiller de vous le procurer. Vous pourrez y découvrir le talentueux François-Xavier Liagre, lauréat du concours Solaris 2004, et les nouvelles des deux autres finalistes, Natasha Beaulieu et Benoît Simard. Dans ce numéro dexception, on peut également lire la traduction française de la nouvelle dYves Meynard, A Yerusalom, ainsi quune analyse serrée du problème Necronomicon, cas de mystification unique dans lhistoire de la littérature. Chaque année, le magazine Solaris organise un concours de nouvelles ouvert « aux auteurs de nouvelles canadiens qui écrivent en français » en SF, fantastique et fantasy. Pour la session 2004, cest François-Xavier Liagre qui remporte le concours, avec un scénario denquête futuriste au retournement final inattendu : Trois essais pour léternité. En moins de dix pages, ce conteur hors pair parvient à nous immerger dans un univers futuriste qui na rien à envier à 1984 et autres ExistenZ (un film de Cronenberg pour information). Efficace et prenant. Les nouvelles des deux autres finalistes apportent également un bon quota de plaisir : Le jouet, écrit par Benoît Simard, démontre une bonne fois pour toute que les jouets ne sont pas aussi inoffensifs quon pourrait le croire. Le sanctuaire des ifs, de Natasha Beaulieu exploite le thème des vampires selon une tournure originale, avec pour arrière-fond une histoire damour ambiguë sur biens des aspects. Décidemment, les auteurs féminins sont vraiment doués pour parler des seigneurs de la nuit Un mot sur A Yerusalom. Ce nest pas parce que Yves Meynard a été directeur littéraire de Solaris pendant de nombreuses années quil ne mérite pas que lon parle de lui. Sans doute la nouvelle qui ma le plus touchée dans ce numéro. Dans une capitale urbaine aux dimensions tentaculaires, où la moindre bouffée d'air coûte son pesant d'or, l'homme a développé une nouvelle forme d'art : les spectacles oniriques. Un récit étrange, centré sur trois personnages aux personnalités complexes et attachantes, nourri des brumes d'un imaginaire baudelairien saisissant. Laissez vous porté par la curiosité, ça en vaut le détour.
Ecrite par , le 06 Décembre 2004 à 10:12 dans la rubrique .
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