Les dissidents
		Davidsen, Jay Edition : Terriciaë 2009, 351 pages ISBN : 978-2-916529-36-5 16 €

Les disparitions sont en hausse à Manhattan depuis quelques semaines. Des adolescents et de jeunes adultes s'évanouissent dans la jungle urbaine sans laisser de trace. A chaque reprise, le processus similaire, des jeunes sortent en soirée et se perdent dans la brume nocturne new-yorkaise. La police conclut à des fugues ou laisse les disparitions sans explication. D'un lancé adroit du rédacteur en chef du Manhattan Midnight, le dossier arrive sur le bureau du journaliste Martin Gilbes qui redémarre l'enquête.

En cherchant des informations auprès des policiers ayant notifiés la dernière disparition, il rencontre Helena Fenn, la mère d'une disparue. A eux deux, ils dénichent quelques témoins qui les amènent à penser que tous les jeunes ont été conduits à un club indien très spécial, le Sukhâvatî avant de disparaître de la surface de la terre…

Ce roman est un polar fantastique mêlant à l'intrigue des éléments de la mythologie bouddhiste, ce qui est assez inhabituel. Le récit est bien construit bien que conventionnel dans son développement. Le style d'écriture de Davidsen est coulant et rend l'atmosphère prenante, sans pour autant être angoissante pour le lecteur expérimenté. Les personnages sont normaux, j'entends par-là qu'on s'en rapproche assez rapidement, et leurs réactions sont plausibles.

La lecture de ce livre est plaisante et le lecteur n'a pas de gros effort à faire pour se prendre au jeu. Seule la fin est légèrement en-deçà, je l'ai trouvée précipitée et manquant de panache.

Donc, ce roman, somme toute assez classique, est une bonne oeuvre de fiction, dotée d'une intrigue correcte bien présentée, elle vous fera passer un bon moment.