Death Note, L change the World
		M Edition : Kana, Collection : Dark Kana 2010, 174 pages ISBN : 978-2-5050-0841-5 15,50 €

Pour son dernier jour au FBI et avant de se marier avec Raye, Naomi Misora participe à une dernière opération pour L, avec ses collègues Fairman et Sugita, près d'un camion de vente de crêpes. Le but était de trouver une taupe au sein même du FBI. Ce faisant, L récupère avec l'aide de Watari des documents classés secret défense parlant des armes bactériologiques. Deux cent quarante-neuf jours plus tard, L, alias Ryûzaki, met le point final à l'affaire Kira, d'une façon fort étonnante. Le Death note est devant lui, ouvert, un dernier nom inscrit : le sien. Écrit de sa main. Il lui reste donc vingt-trois jours à vivre.

Or un agent du FBI, Hideaki Sugura, arrive dans le lieu qui abritait la cellule de crise contre Kira. Il tombe nez à nez avec Ryûzaki, sans savoir qui ce dernier est réellement, même s'il a un gros doute sur la question. C'est le successeur de Raye et de Misora, tous deux morts à cause de Kira. Il va expliquer à L qu'il a encore besoin de son aide pour gérer une affaire liée à un virus bactériologique mortel volé. L, avec l'aide de maintes sucreries, décide d'y consacrer ses derniers jours... mais cela, personne ne le sait à part Watari.

Autant le dire tout de suite, ce roman, une romanisation du film éponyme, est franchement moins bon que le précédent. L'auteur en est aussi différent, et a voulu, tout comme l'auteur du manga d'ailleurs, rester anonyme, et signer du nom de M. Honnêtement, si l'auteur avait été à la Wammy's House, à mon avis il aurait eu un bien meilleur style. Mais passons. Nous retrouvons dans ce récit, qui se déroule dans une fin alternative à la série Death Note comme vous l'aurez compris puisque L a gagné contre Light dans cette histoire, un L qui semble plus jeune dans sa tête, moins mature. Ou alors c'est le fait qu'il va bientôt mourir qui fait cela, ou encore son interraction avec une petite fille bien trop mure pour son âge.

M'enfin, à mon niveau d'adulte, et ayant lu Death Note et le roman sur L'affaire B.B. des meurtres en série de Los Angeles, pour moi c'est trop léger. En plus l'ajout du fantastique avec le death note proprement dit est mal maîtrisé. Côté édition à présent, le livre, quoi qu'un bel objet, dénote des autres produits estampillés Death Note. C'est dommage pour les collectionneurs (rien que la différence de marque page, toute simple en noir à la place de celle brodée Death Note, est étrange). Ceci dit, les plus jeunes lecteurs y trouveront sans aucun doute leur compte. Comme l'écrit l'auteur en dernière page, l'univers de ce livre est sensiblement différent. Je le confirme.