Night Huntress (Les Sœurs de la lune - Tome 5)
		Galenorn, Yasmine Edition : Milady 2010, 414 pages ISBN : 978-2-8112-0311-5 7 €

Les trois sœurs d'Artigo continuent à jouer leur rôle de garde-frontière entre l'Outremonde et notre réalité. Toujours exilées de leur pays natal, elles n'ont toujours pas de nouvelles ni de leur père, ni de Trillian, l'amant svartan de Camille, qui a finalement épousé ses deux autres amants, Morio, le démon-renard japonais, et Flam, le dragon, dans l'espoir que l'union de leurs pouvoirs l'aide à le retrouver.

Menolly continue à œuvrer au sein des Vampires Anonymes tandis que Delilah, la narratrice de ce tome-ci, apprend peu à peu à accepter qu'elle est devenue une fiancée de la mort et s'investit à fond dans sa relation avec Chase, son correspondant humain de l'OIA.

Jusqu'au moment où la jeune femme, venue rendre visite à Chase, dont l'indifférence lui semble bizarre, le trouve en train de « tremper sa nouille » à son bureau avec son ex, Erika, une ancienne fiancée dont il ne lui avait jamais parlé. Delilah le plaque aussitôt et se venge en appelant à la rescousse son ancien amant Zach, métamorphe qui comprend ses propres appétits bestiaux.

Mais les trois sœurs ont localisé un nouveau sceau et vont devoir le récupérer avant que Karvanak, leur ennemi de toujours, ne s'en empare. Celui-ci n'hésitera pas à saccager leur maison pour prendre Iris et Maggie, leur gargouille adoptive, en otage, mais c'est finalement Chase qu'il capture et torture.

Alors que Delilah envisageait de le faire elle-même pour se venger, elle va devoir assumer le fait qu'elle tient toujours à son amant, suffisamment pour mettre en péril l'équilibre du monde pour le sauver.

Ce nouvel opus des aventures des sœurs d'Artigo est à l'image des précédents : riche en rebondissements, en alternance de scènes d'action et de sexe, et de dialogues parfois pétillants, et parfois franchement vulgaires. La gouaille de la narratrice n'est pas sans parfois rappeler San Antonio et on ne peut que s'amuser de la voir plus préoccupée par le fait qu'elle ne peut pas porter de culotte sous son pantalon en lamé or que de risquer de mourir.