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Le crépuscule des Géants (Les enfants de l'Atlantide - Tome 3)

 
  Simonay, Bernard
Edition : Points 2006, 409 pages ISBN : 2-7578-0165-1 7
 

Sortant de sa longue transe qui lui a permis de retrouver la mémoire, Astyan aide Calysto à mettre au monde son enfant. Avec sa mémoire retrouvée, il sauve la mère et le fils de la mort à l'aide de massages libérant le bébé de son propre cordon ombilical. Mais le souvenir d'Anéa est trop grand, et Astyan repart en mer à la recherche de l'Atlantide, accompagné par Diekaard qui n'est autre que la réincarnation de Païdras, son ami le plus fidèle de Poseïdonia. Calisto est triste de perdre son compagnon, mais elle comprend, ayant vu les rèves d'Astyan quand elle possédait encore son don de lire l'avenir.

A présent, le Galea'ch s'élance sur l'océan, mais Astyan s'aperçoit très vite que c'est une erreur. Ce navire est par trop rudimentaire pour tenir face aux tempêtes de l'Atlantique et ils sont contraints à rejoindre la terre ferme. Diekaard les mène alors vers Leoness, une ville inconnue de la mémoire d'Astyan mais pourtant la plus grande du monde. Là, Astyan a prévu avec l'aide des finances que lui a octroyé Calisto de construire un véritable navire tel que le monde a perdu connaissance, mais pas le Titan qui a vécu six millénaires. Très vite les plans sont dessinés, et malgré l'incrédulité des Thalosiens et des autochtones de Leoness, l'entousiasme est palpable, tant que les pots de vins sont suffisants.

Mais Astyan se rend compte que le monde dans lequel il vit actuellement n'a presque plus aucun rapport avec celui où il vivait en tant que prince de l'île d'Avallon. Il semble être le dernier des Titans, les villes et civilisations qu'il connaissait sont absente de la mémoire des hommes, et surtout la religion d'amour pronée par les Titans semble avoir complètement disparue face à des rites barbares. Ce pourrait-il qu'il soit resté plus longtemps que d'habitude dans la non-vie ? Est-ce que son aéroglisseur aurait été pris dans le vortex emportant son âme au loin comme le lui avait promis Ophius le Géant ?

Nombreux sont les thèmes abordés dans ce troisième opus des aventures d'Astyan, le plus grands des Titans, qui a été surnommé Atlas, le pilier du ciel, après sa victoire sur les Géants (fin du volume deux). Ici, on reprend le cours des événements narrés dans Le Prince déchu, où Astyan va tout faire pour essayer de retrouver sa gloire passée. Quand il comprendra que ses souvenirs datent de plusieurs millénaires, sa volonté subit un doute terrible, d'autant plus que ses fantastiques pouvoirs sont inaccessibles, tout du moins volontairement.

Astyan devra dès lors réapprendre à vivre selon des coutumes qui le dégoutent, mais sa réputation le précède : destructeur de la ville d'Yshtia, voire selon les délires de certains vieux fous, l'un des dieux d'antant. Dans cette ville décadente, on ne sait plus qui croire ou blâmer. Sous la plume de Bernard Simonay, le récit est d'une lisibilité sans faille où le suspense nous tiens en haleine à tel point qu'on ne sait lacher le livre même quand on en a l'obligation. Du reste, certains comportements des peuples ne sont pas des inventions, et de temps à autre le récit est agrémenté d'une note de bas de page expliquant la relation avec notre propre passé.

J'ai savouré ce livre qui permet enfin de fusionner les deux premiers textes, sans une seule contradiction. Si vous pensez que les Français ne savent pas écrire de la bonne fantasy, essayez d'abord Les Enfants de l'Atlantide et vous changerez d'avis !

Ecrite par Garion, le 11 Décembre 2006 à 09:12 dans la rubrique Roman Fantasy .
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