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Élément II : L'Air

 
  Collectif
Edition : Griffe d'Encre, Collection : Anthologie 2010, 296 pages ISBN : 978-2-917718-17-9 17
 

Voilà quelques temps était publié l'anthologie La Terre, premier des quatre éléments prévues par Griffe d'Encre. Après une certaine attente, voici enfin arriver le deuxième volet, l'Air. Si cette attente a été plus longue que prévue, c'est pour éviter ce qui était prévisible (toujours à la lecture de La Terre, le premier volet), c'est à dire des nouvelles par trop pessimistes, manquant de variété. Or, après un second appel à texte, la qualité est à présent au rendez-vous.

On peut ainsi distinguer bien entendu des nouvelles sombres, où l'air est devenu trop pollué pour permettre la vie à la surface de la Terre. Dans cette voie, assez évidente, on retrouvera une belle nouvelle en forme de dossier de presse écrite par Li-Cam, Protoxyde ou l'Air d'en Rire, où un chanteur essaye de réapprendre à ses concitoyens l'art du chant, oublié depuis plus d'un siècle. Ou encore Privilège insupportable de Jeanne-A Debats dans un autre univers troglodyte. Dans Armée de l'Air, Jean-Michel Calvez donne une toute autre définition aux mots qui forment le titre de son texte. Dans Un jour comme aujourd'hui, Marie-Lé Camille présente des maladies portées par l'Air, et leurs conséquences dans une famille. Cela existe-t-il déjà ? D'une certaine façon, Benoît Guiseppin estime que oui, à travers son texte, Sous vide.

Autre accès au thème, celui de l'air indispensable à la vie. Dans cette veine, on trouvera par exemple La remontée, de luvan, sur la naissance difficile d'un enfant. Il peut de même en devenir insupportable comme dans cette surprenante nouvelle de Magali Lefebvre, Le vent du désert, où un soldat est confronté à un souvenir qui le hante. Un mélange des deux, avec autre autre nouvelle policière, Juste pour un souffle d'Isabelle Guso.

Et puis d'autres ont pour ainsi dire personnifié l'air, ou le vent, comme Elisabeth Ebory dans sa nouvelle Ava du ciel. De même, dans Un souffle de tendresse, Marie Leblion raconte la vision d'une petite fille à qui la vie n'a pas souri. Sans aller aussi loin, Hélène Cruciani parle de souvenirs dans sa nouvelle, Du mystère dans l'air, où le sculpteur réalise des œuvres avec des odeurs bien spécifiques. Dominique Bélière quant à elle raconte un Conte de fées moderne et allégé sur fond de célibat endurci.

Pour finir, d'autres ont carrément joué la carte de l'humour pour faire la différence. Par exemple dans la toute première nouvelle, Merchandairsing, d'Aurore Perrault, ou encore l'enquête policière menée dans Fallait pas gâcher, par Timothée Rey  (hommage à Guy Roux ?). Quant à Yan Marchand, l'air de rien (ah ah), il raconte comment le parcours d'un homme politique pourrait avoir un rapport avec l'air, dans l'Ascencion, dernière nouvelle de cette anthologie.

Ainsi c'est d'une façon très variée qu'est décrit cet élément dans lequel nous baignons, et qu'il faut bien entendu préserver. Nul doute que vous apprécierez comme moi une grosse majorité des textes. Merci à la ténacité de Magali Duez, celle-ci a payé. Et pour répondre à sa postface, moi aussi je lance une petite chanson enfantine :

C'est un grand jour aujourd'hui pour petit Aigle-Blanc, son père lui apprend à écouter le chant du vent
Au sommet de la montagne, assis côte à côté, les yeux fermés ils attendent dans les herbes hautes
Alors Aigle-Blanc, entendit le vent, doucement le vent lui dit :

T'es rien sur la Terre, Terrien, rien qu'un locataire
Et je te le dis tout net prend soin de ta planète !

Ecrite par Garion, le 23 Juin 2010 à 12:06 dans la rubrique Roman Nouvelle .
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Ecrit par WongLi le 23 Juin 2010

Ah, je la connais cette chanson, mon fils ainé l'a chanté cette année avec la chorale de son école :)

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